PYRENEES AVENTURE : 2009 - 24 ème année d'activité


Chers Compagnons d’Aventure,de Voyage ou de Découverte des montagnes et des rios des Pyrénées ou des quatre coins du Monde,

D’abord Groupe Larboust, puis Imagica, toutes les activités ont été regroupées durant l’automne 97 sous l’enseigne « Pyrénées Aventure », marque déposée. Même avec ce nouveau nom, l’esprit de découverte et de convivialité n’a en rien changé et anime tout les projets. La montagne, le monde des canyons, les déserts sont des lieux fantastiques pour partager avec les autres des moments inoubliables. Chacun doit pouvoir vivre une aventure à sa mesure, et c’est le rôle que se fixe Pyrénées Aventure. L'Habilitation Tourisme autorise à proposer des séjours ou des voyages tout compris, avec pour le client une garantie associée.

Je serais très heureux de vous accueillir à l'agence à Luchon ; n’hésitez pas à demander des informations ou un projet spécifique, rubrique contact.

A très bientôt, salutations montagnardes.

Patrick Gimat

Canyons au pays des Touaregs ! Rêve ou Réalité ?

Je rentre du Hoggar et du Tassili du Hoggar en Algérie où nous avons ouvert des canyons dans le désert saharien en novembre 2006 : ils sont proposés aux clients (rubrique Canyons lointains/Sahara). N'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement.

Dès son premier voyage dans le Sud Algérien, le voyageur deviendra passionné (ou non) pour ce Sahara, avec ses fantastiques étendues, ses montagnes magiques, ses hommes qui ont su si merveilleusement s'adapter à ses rigueurs extrêmes. Depuis cinq ans nous avons conjugué cette passion avec celle de découvrir des canyons au cœur de désert. Ce rêve inespéré est devenu réalité.

Nous pensons généralement qu'il n'y a pas d'eau au Sahara, ou du moins pas en surface. Pourtant, tellement importante dans le passé, elle reste primordiale actuellement, jouant un rôle majeur dans l'établissement des zones de vie et des activités humaines (vie quotidienne, pastoralisme, agriculture). On la trouve dans les puits, les abankors* ou les gueltas*. Sans elle pas de pâturages pour les bêtes, pas de jardins, pas d'arbres pour le bois, l'ombre… Sans oublier la faune et la flore souvent endémique de ces régions. Autour des points d'eau on peut lire les empreintes des animaux venus s'abreuver. Il n'est pas rare d'apercevoir mouflons, gazelles et rapaces. Et puis, il existe cette magnificence d'acacias, de lauriers roses, d'alfas, d'oliviers du Hoggar… [...]

[...] Nous rentrons dans cette gorge hyper encaissée, estimée au moins à 5 km et déjà reconnu par Patrick. Nos deux guides touaregs sont nos anges gardiens et surveilleront du haut des falaises les touristes fous, en combi! Elles sont appréciées, l'eau est fraîche. Passages de nage jusqu'à 200m. La roche noire, le sable clair et l'herbe verte entre chaque bief, me donne une sensation étrange, celle d'être sur une autre planète et qu'un dinosaure peut surgir à tout moment. Nous émergeons d'une guelta profonde ; l'instant d'après nous marchons dans un désert sans eau en combi néoprène. Sur-réaliste ! Nos guides nous retrouvent à ce moment. Ils sourient en nous voyant. Se moqueraient-ils? Yann Artus Bertrand mitraille la gorge. Mais il nous faut penser à sortir de ce labyrinthe d'aiguilles à l'infini dans lesquelles serpente le canyon. Incertains et inquiets devant cet inconnu nous décidons d'emprunter un affluent pour sortir du Tassili. Pas de chance, l'échappatoire est presque aussi beau que le canyon. Nous suivons tous Ahmed qui, tout à coup, sort de la gorge. 2h30 après avoir quitté X'Sor, les 4x4 nous apparaissent ; c'était court pour une marche de retour ! …Le bivouac de ce soir se fera aux pieds des aiguilles deTin Akacheker, là où le sable est plus fin que la poussière d'or. Derniers rayons du soleil sur les aiguilles. Je suis dans un rêve, dans la carte postale. Miloud a préparé la Taguella*. Ce soir nous savourerons les 3 thés* d' Othman et nous nous abreuverons de ses paroles et de ses histoires sur les caravanes du temps passé. A l'hôtel de la voie lactée les étoiles filantes sont reines. Ce soir le marchand de sable est généreux, il en a mis de partout.[...]

[...] Je suis parti dans une impressionnante gorge dominée par de vertigineuses aiguilles. Au fond du cirque final je découvre la guelta, dont j'ai entendu parlé ; c'est une grande marmite. En amont de celle-ci il semble y avoir un défilé profond et sombre. Je comprends alors, presque inconsciemment qu'il y a là un grand "canyon" ; j'imagine une grande faille dans laquelle on accède depuis le plateau par un immense rappel. Malgré la nuit tombante je cherche un moyen de surmonter les parois du cirque et peut être atteindre le haut de ce canyon. Un peu en aval, je remonte quelques ravines et cheminées qui me conduisent vers un col semblant être la clé du passage. Le cœur rempli d'émotion, je cours avertir mes compagnons qui arrivent au campement au même moment [...]

[...] Nous atteignons le fond de la faille de 3m de large. A nos pieds une dalle inclinée de 12m court vers un "lac" dissimulé sous les parois surplombantes du haut. Bernard s'accroche à la corde et je le fais descendre jusqu'à l'eau. Il sonde la vasque avant que je ne m'élance vers celle-ci. Le contact de l'eau froide me saisit la nuque. Nous nageons vivement vers la sortie et le soleil, nous promettant de ne revenir ici qu'avec une combinaison…[...]

Consultez l'intégralité de l'article rédigé par Patrick Gimat dans la magazine Respyr de janvier-février 2007 "Canyons au pays des Touaregs ! Rêve ou Réalité ?".